« L'auto-école » de la bourse
Les clubs d'investissement sont un des meilleurs moyens de faire ses premiers pas dans le monde impitoyable de la bourse. Comment fonctionnent-ils ? Explications.
Les clubs d'investissement sont nés aux Etats-Unis en 1898 dans le but de mieux connaître et maîtriser l'environnement économique. Ils ont été officialisés aux Etats-Unis en 1940 puis en France en 1968 avec l'accord de la Direction générale des impôts. Le club d'investissement est un regroupement de personnes qui mettent en commun une épargne et gèrent ensemble leur porte-feuille de valeurs.
Pourquoi un club d'investissement ? Le but de ce porte-feuille de valeurs communes est, comme l'explique Le Guide du clubiste, « de permettre aux membres d'apprendre et de comprendre, par la pratique, les mécanismes économiques, financiers et boursiers ». Les clubistes ont recours à un intermédiaire financier (le conseiller d'une banque) qui ouvre le compte commun. Il reçoit les ordres d'investissement ou de vente d'actions et peut être invité aux réunions du club pour fournir des informations sur le marché, donner des conseils...
Comment cela fonctionne ? 5 à 20 personnes créent le club. Ils doivent élire un président, un trésorier et un secrétaire. La gestion du porte-feuille de valeurs cotées est limitée à 10 % du montant total des transactions annuelles. Les versements doivent être réguliers et ne peuvent dépasser 5 500 € par membre ou par foyer fiscal. Les fonds en attente d'investissement sont déposés auprès de l'intermédiaire. La durée maximale du club est de dix ans et un membre ne peut faire parti de deux clubs e même temps. En revanche, il peut créer un nouveau club quand le premier doit être fermé au bout de dix ans.
Des avantages fiscaux : les clubistes sont exonérés d'impôt sur les gains réalisés au prorata de leur quote-part. Ils sont sous le régime de la transparence fiscale, c'est-à-dire que ce sont les clubistes qui sont imposés (non imposés dans ce cas-ci) et non la société (le club).