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Quand ça se passe mal au restaurant...

Votre plat est mauvais, les aliments présentés semblent périmés, vous avez été victime d'intoxication alimentaire... Voici le point sur vos droits et les devoirs du restaurateur.

Si le restaurateur a un devoir primordial envers ses clients, c'est bien celui de leur fournir des plats dont l'hygiène alimentaire est irréprochable. Il existe des règles alimentaires strictes. Le respect des dates limites de consommations, mais aussi le respect des températures, de la chaîne du froid, l'utilisation de savon et de produits de nettoyage bactéricides... Pourtant, il nous arrive de tomber sur un mauvais restaurant, un mauvais plat, un mauvais service. Alors que faire ?

Négocier avec le patron. C'est le premier réflexe à avoir. Montrez lui le cafard trouvé dans le pain par exemple. En théorie, il remplacera le produit défecteux par un autre « sain ». En revanche, là où ça se complique, c'est pour tout ce qui relève du goût, un élément subjectif. Comment prouver que le jambon semble périmé depuis quelques jours si aucun ver ne trône sur celui-ci... Parfois pour prouver que l'aliment est bon, il le mangera devant vous. Si vous êtes sûr de vous, on ne peut pour autant vous conseiller de ne pas payer. Vous risqueriez de voir débarquer les forces de l'ordre... ( voir ci-dessous les témoignages). La seule alternative à la mauvaise foi du patron est de signaler les problèmes rencontrés à la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes.

Prévenir la DGCCRF. Ce sont les seuls habilités à faire des contrôles sanitaires dans les restaurants privés. Vous devez les prévenir pour qu'ils établissent des analyses. Ils prélèveront des échantillons. Inutile d'embarquer un morceau de votre steack car les conditions sanitaires de transports doivent être drastiques pour prouver la faute du restaurateur. Pour la DGCCRF, leur faire part des manquements d'hygiène d'un restaurant est indispensable. Comme l'explique un de ses responsables, « il vaut mieux intervenir pour ne rien trouver ! C'est un geste citoyen. D'autres personnes peuvent être malades » en ingérant des denrées périmées.

Et en cas d'intoxication alimentaire ? Il faut qu'au moins deux personnes soient malades pour parler d'intoxication alimentaire. Elle est souvent d'origine microbienne et est le résultat d'ingestion de denrées contaminées. Les symptômes sont en général identiques : douleurs abdominales, diarrhées, nausées, vomissements, maux de tête, fièvre ou non... et apparaissent entre une heure et quarante-huit heures après l'ingestion de l'aliment. En cas d'intoxication alimentaire avérée par un médecin, celui-ci prévient la direction départementale de la DGCCRF. S'il y a un doute sur l'intoxication, mais que vous en êtes persuadé, prévenez là-aussi la DGCCRF. Elle procédera à une enquête et contrôlera le restaurant. En cas de défaillance avérée, le restaurateur fera l'objet d'un rappel à règlement ou écopera d'un procès verbal qui peut aller jusqu'à la fermeture de son échoppe.

Comment signaler un problème à la DGCCRF ?

Vous pouvez vous rapprochez de la direction départementale du lieu de l'établissement en expliquant ce qui vous est arrivé par courrier ou vous rendre sur le site et signaler le problème par mail. Dès qu'il y a une plainte, la DGCCRF procède à un contrôle.

www.minefi.gouv.fr/DGCCRF



Quand les courses paient

Didier est un jeune retraité. Depuis qu'il a quitté la vie active, il scrute les prix et collectionne les bons d'achats pour alléger l'addition. Rencontre.

 

Comment ca se passe, les courses dans votre famille ?

C'est moi qui les fais car mon épouse travaille. J'y vais toujours le jeudi : il y a -10 % sur les articles de la marque de l'hyper en plus des euros crédités sur mon compte fidélité sur certains produits de marque. J'ai aussi des points de fidélité. Pour 15 euros d'achats, j'ai 10 points. Certains jours, ils peuvent être multipliés jusqu'à 10, comme les dimanches de décembre. Une fois par an, j'utilise ces points pour avoir un cadeau. Là, j'ai pris un quad électrique pour mon petit fils. Et puis, je prends aussi les produits sur lesquels j'ai des bons de réductions.

Vous les avez où vos bons de réductions ?

Dans le magasin, il y a des chéquiers de réductions devant les produits, en rayon. J'en reçois aussi à la caisse ou par courrier. Je fais aussi très attention entre les prix affichés en rayon et ceux qui passent en caisse. Parfois, ce ne sont parfois pas les mêmes. A l'accueil, ils ont l'habitude de me voir réclamer ! Mais je suis sûr de mon coup. Forcément, j'y passe trois heures car je scanne tous les articles de mon caddy à une borne dans le magasin pour vérifier que le prix affiché est bien celui qui sera décompté à la caisse.

Les bons de réduction, ca vaut le coup ?

Ah oui, 30 centimes de réduction, ca fait tout de même 2 francs ! En plus j'ai les euros qui s'accumulent sur mon compte de fidélité et puis au passage en caisse, j'ai de nouveaux bons de réductions

Mais ne vaut-il pas mieux prendre un produit premier prix, plutôt que le même produit de marque avec une réduction ?

Non, ça vaut vraiment le coup sur les marques. La dernière fois, sur un lot de 2 paquets de gnoccis lustucru, qui vaut 3,65 €, j'ai récupéré 1,10 € sur mon compte fidélité. Des euros que je peux déduire dès mes prochaines courses ! En plus, j'avais 50 centimes de réduction immédiate. Ca m'est revenu à 2,05 € pour un lot de 2. Et puis, je n'aurai pas la qualité des produits de marques avec des premiers prix. Mon dernier ticket de caisse était de 120,72 € et j'ai eu 7,23 € de réduction. La fois d'avant, j'avais eu 31,39 € de remise, 10 % du prix total de mon chariot.

Quelle est la meilleure ristourne que vous ayez eue ?

Je ne sais pas vraiment. Les meilleures réductions sont aux alentours de - 25 à 30 % hors période de soldes

C'est valable aussi sur les gros achats, hors alimentaire ?

Oui. Pour Noel, j'ai eu moins 20 % sur la Wii car j'y suis allé un dimanche où il faisait moins 20 % sur l'article de mon choix.

Quel conseil donneriez-vous aux consommateurs ?

De bien vérifier les prix affichés en rayon et les prix qui passent en caisse. Car il y a régulièrement des différences et bien souvent au détriment du client !

 

 Acheter sa voiture dans l'Union européenne : le bon plan pour les Françaises

Acquérir une voiture est un investissement important pour les ménages. Pour faire des économies, pensez à l'acheter dans les pays voisins.


Pourquoi acheter dans l'UE ? Tout simplement parce que le coût des véhicules est moins important que dans l'Hexagone, surtout pour les marques françaises. Assurés de vendre en France car chacun préfère acheter une marque nationale, Peugeot, Renault et Citroën doivent faire face à la concurrence dans les autres pays européen où là aussi les marques nationales se vendent mieux. Donc, pour s'implanter durablement dans l'Union européenne, les constructeurs français proposent des modèles surclassés, même si c'est un peu moins vrai aujourd'hui, et surtout bien moins cher. Avec parfois des différentiels de 20 à 30 % sur certains modèles.

Où aller ? Les pays de prédilections pour acheter un véhicule neuf sont l'Espagne, la Belgique, le Luxembourg et l'Allemagne. Vous devez donc vous rendre dans un de ces pays et passer commande.

Comment faire à l'étranger ? Vous pouvez vous rendre dans une concession étrangère ou en contacter une par téléphone. Vous choisissez votre modèle et le commandez au concessionnaire qui vous réclamera un acompte et la totalité de la somme à la livraison. Attention, vous payez le véhicule hors taxe. Comme souvent le chèque de banque n'est pas possible dans ces pays et que vous ne pouvez payer un bien en espèces de plus de 3 000 €, vous devrez au préalable effectuer un virement bancaire. Là, il faudra attendre quelques jours dans le pays où vous achetez votre véhicule le temps que le virement arrive sur le compte du garagiste avant de repartir avec votre voiture. Attention, il vous faudra à tout prix avoir l'immatriculation provisoire du véhicule pour revenir dans l'Hexagone.

Et en France ? Vous devrez alors remplir encore quelques formalités et dépenser encore un peu d'argent. Direction le centre des impôts pour vous acquitter de la TVA sur le véhicule, 19,6 % du prix HT, indispensable pour avoir le « quitus fiscal » qui vous permettra de faire immatriculer définitivement votre véhicule en préfecture.

La solution de facilité : Si tous ces allers-retours vous découragent et surtout si vous avez peur d'effectuer un virement chez un concessionnaire étranger, la solution intermédiaire réside dans le recours au mandataire. Ce professionnel achètera pour vous à l'étranger le véhicule que vous aurez choisi. Il vous demandera juste un acompte et s'occupera de tout : achat à l'étranger, transport jusqu'en France, immatriculation provisoire puis définitive, et versement de la totalité à la livraison du véhicule. Bref, les avantages de l'achat dans l'UE sans les inconvénients administratifs à régler. A méditer !


A Esvres-sur-Indre, Joseph Poirier est mandataire depuis 1995. Un Grand Scénic 7 places 130 chevaux Privilèges vous reviendra à 21 764 € au lieu de 28 910 € en concession en France.

 


Envois forcés : le droit du côté du consommateur

Un livre, un DVD, des fiches pratiques... vous ont été envoyés. Vous n'êtes pas obligé de les payer si vous ne les avez pas commandés. Mais vous devez les tenir à la disposition du vendeur.

La loi est claire. Le code pénal et le code de la consommation vous protègent des envois forcés. Ces objets que vous recevez dans votre boite aux lettres accompagnés d'une facture. Car ce n'est pas le contrat de vente qui opère le transfert de propriété d'un 'objet, mais bien le consentement entre les deux parties. En clair, si vous recevez un livre, un DVD... vous n'avez rien à payer. D'ailleurs, vous n'êtes même pas obligé de faire les démarches nécessaires au renvoi de l'objet. Vous êtes juste tenu de le mettre à la disposition du vendeur afin qu'il vienne lui-même le chercher chez vous.

Et si j'étais lié par un abonnement ? Dans ce cas, il faut que celui-ci soit terminé ou que vous résiliez votre contrat s'il n'est pas lié à une échéance. Dans les deux cas, vous devez pouvoir prouver que vous ne souhaitez plus recevoir aucun produit. Vous devez donc garder une copie de la lettre que vous avez envoyée en recommandé avec accusé de réception. Ne vous contentez pas d'un simple post-it joint à ce que vous pensiez être la dernière facture ou un coup de téléphone.

Et les menaces ? Pour vous intimider, le vendeur peut vous menacer de confier votre dossier à une société de recouvrement qui vous demandera des pénalités exorbitantes. Sachez que vous n'avez rien à payer en cas d'envoi forcé. C'est le vendeur qui peut être condamné. Selon l'article R. 635-2 du code pénal « le fait d'adresser à une personne, sans demande préalable de celle-ci, un objet quelconque accompagné d'une correspondance indiquant que cet objet peut être accepté contre versement d'un prix fixé ou renvoyé à son expéditeur, même si ce renvoi peut être fait sans frais pour le destinataire, est puni de l'amende prévue pour les contraventions de la 5e classe. ». Pensez à signaler tout cas d'envoi forcé à la DGCCRF de votre département.

www.dgccrf.bercy.gouv.fr

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