Energie

Energie : la recette pour dépenser moins

Vous trouvez vos facture trop grosses ? Allez, au régime. Quelques efforts et les kilowatts superflus vont s’envoler.

Simple changement d’habitude ou investissement financier, voilà les dix astuces pour économiser de l’énergie et donc de l’argent.

Eteindre les appareils électriques en veille inutile : TV, chaîne hi-fi, ordinateur… Laissés en veille, ils coûtent, dans un foyer de quatre personnes, 150 euros par an, voire 300 quand l’équipement est plus important. Pour le magnétoscope, dans 7% des cas seulement cette veille est utilisée pour un enregistrement .

Prendre soin de son réfrigérateur, son congélateur : la production de froid représente 32 % de consommation électrique d’un foyer, hors chauffage. Ne mettez pas cet appareil face à une baie vitrée exposée plein sud ! Nettoyez le radiateur (la grille noire à l’arrière) au moins deux fois par an et veillez à ce qu’il soit bien aéré (il évacue la chaleur). Dégivrez régulièrement votre réfrigérateur ou congélateur. Trois millimètres de givre, c’est 30% d’électricité consommée en plus. Pas de règle générique quant à la fréquence du dégivrage, tous sont différents (se reporter à la notice). Eviter l’achat d’un appareil de type US. Il consomme jusqu’à 1600 kw/h par an contre 600 pour réfrigérateur-congélateur traditionnel.

Equiper ses toilettes d’une chasse d’eau « double effet » : Pour une vingtaine d’euros, une fois installée, cette chasse d’eau vous permet de gérer deux débits pour l’écoulement de l’eau (3 litres et 6 litres). A raison de 2,8 euros le m3 d’eau et de 15 coups de chasse par jour dont six de six litres, on arrive à une économie d’environ 30 euros par an.

Utiliser les heures creuses : avec un différentiel de 0,31 centimes au kw/h, on peut gagner quelques euros par jour si l’on fait fonctionner l’électroménager en heures creuses et le ballon d’eau. Attention : le prix de ce type d’abonnement est supérieur de 4 euros par mois au forfait traditionnel. Pour connaître vos heures creuses, téléphonez à EDF.

Installer un réducteur d’eau aux robinets et aux douches : appelé également « mousseur », c’est une bague à installer entre le tuyau d’arrivée d’eau et le pommeau de douche. Pour à peine 10 euros, votre consommation d’eau est divisée par 1,5 voire 2,5 sur certains produits. En dix minutes de douche, l’économie d’une soixantaine de litres est de 250 euros par an pour quatre douches par jour.

Doter son foyer d’ampoules à basse consommation : leur achat est toujours plus onéreux que les lampes traditionnelles (5 fois plus chère). Une ampoule de 75 watts équivaut à une basse consommation de 15 watts, soit une consommation divisée par cinq. Reste à bannir les halogènes. Ils consomment trente-deux fois plus qu’une lampe basse conso.

Ouvrir et fermer ses volets : pour éviter une déperdition d’énergie importante (10 à 15 %), fermez vos volets la nuit. Et ouvrez les au matin pour bénéficier de l’éclairage naturel. Les fenêtres doivent être de qualité et avoir un double vitrage (l’idéal étant celui à isolation renforcée).

Disposer un récupérateur d’eau de pluie dans son jardin et procéder à une déviation de la gouttière : l’investissement dépend de la taille de la citerne à installer (à partir de 35 euros pour les récupérateurs de 500 litres en extérieur). En une seule nuit, il tombe, sur une maison de 140 m2, 600 litres d’eau. De quoi arroser son potager et de laver sa voiture !

Bien entretenir sa chaudière : vous gagnez 15 % sur vos consommations. Première règle : la faire contrôler tous les ans par un professionnel. La faire ramoner, la placer dans un endroit ventilé et la changer si elle a plus de quinze ans. Pensez à installer un thermostat d’ambiance électronique (le mécanique ne réagit qu’à 3-4° près) et un programmateur. Températures idéales : 19° dans les pièces à vivre et 17° dans les chambres. Un écart d’un seul degré représente 7 % d’énergie consommée.

Isoler le bâti : à la construction, choisir les matériaux adaptés (briques alvéolaires ou bois) ou procéder à l’isolation des murs sur un bâti existant et du plancher (pour une maison sur sous-sol). Une toiture mal isolée, c’est jusqu’à 30% de déperdition énergétique. Ces investissements sont onéreux mais bénéficient de crédits d’impôt.